L’Homme a toujours rêvé, toujours aimé
Il a cru en l’humanisme et en l’humanité
Mais la vie n’est faite que de moments
L’Homme crut dans les géants, les titans, les vivants
Il a lutté, il a vaincu, il s’est élevé
Ô justice ! ô paix ! ô liberté !
Vous sembliez si près…
Soldat ! il a lutté pour elles
Amant ! il a aimé pour elles
Parent ! il a créé pour elles
On frôla la lumière, un jour, une vie, un siècle
Mais la guerre, toujours la guerre, encore la guerre
L’ombre et la terreur ré-envahirent la terre
Il espéra en Gaya, en Kharma, en Allah
Il traversa Hiram, l’Islam, et aussi Notre Dame
Toujours l’Homme sut rallumer la flamme
Il caressa la lune
Il effleura les étoiles
Il frôla le firmament
Bref ! l’amour flirte avec les abymes
Plus l’Homme écoute les victimes de l’Homme
Plus il entend le silence des larmes et des paroles
Les peurs cachées resurgissent toujours
Tous les Hommes portent toutes les civilisations
Les vastes prairies de la mémoire
Sont balayées par les tempêtes de l’espoir
Le sentiment d’amour est toujours éternel
Mais les temps de l’amour demeurent intemporels
La vérité et la fraternité restent intentionnelles
Action et tolérance resteront passionnelles
Et l’homme de se poser la question essentielle

Y aurait-il un paradis ?