Institutrice, syndicaliste, chef d’entreprise, présidente du « label ISR », cette femme recouvre d’évidence des atouts, des qualités, des compétences multiples
Entrée à la CFDT en 1969, elle prendra en charge en 1982 la responsabilité de l’Education, avant que de devenir secrétaire général en 1992
Elle bénéficie donc d’une expérience unique dans le secteur social , avant que de choisir en 2002 de ne pas se représenter à ce poste, et de se lancer dans l’investissement socialement responsable.
Certaines femmes n’ont pas besoin de longs discours pour promouvoir le féminisme et le mérite ! Une rencontre avec elle a fortement impressionné Guillaume
Nicole Notat fait partie de ces femmes. Sa personnalité, son parcours parlent d’eux-mêmes
Présidente de VIGEO- EIRIS, cette société a pour vocation de vérifier la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
Elle fait, avec talent, la synthèse des réalités et des perspectives professionnelles, sociales, humaines, environnementales du monde du travail. Ses propositions de notations permettent de mesurer la qualité des acteurs, des moyens, et des solutions pour l’avenir
Les problématiques qui conditionnent les conditions de l’évolution du travail, la gestion des affaires sociales, le positionnement du paritarisme dans ce mouvement, occupent leur juste place dans le champ des investigations de cette femme qui parle avec autant de clarté et de pertinence des hommes, des entreprises, des syndicats, des entités associatives, publiques, que des organisations non gouvernementales… Et aujourd’hui, elle a un regard acéré sur 4000 de ces acteurs…
Quand elle dit par exemple que les entreprises doivent être des «contributeurs » dans la gestion du progrès social, quand elle dit que « les entreprises qui prennent du retard…prennent des risques »…quand elle propose de promouvoir l’ISR -l’Investissement Socialement Responsable-, ses propositions paraissent tellement évidentes qu’elles mériteraient d’être associées à l’exercice social du Pouvoir. D’ailleurs, en 2010, elle participe au groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe
Elle contribue à illustrer combien est juste ce propos de Charles Péguy : « toute mystique se mue en politique et tombe en cette disgrâce » Décidément oui, elle aurait pu faire un Ministre du travail …en marche ! Peut être un jour !