Jean-Didier Vincent est un esprit pétillant, facétieux, libre…  
Il est  l’un des plus grands neuro-biologistes français… Il sait mieux que quiconque mettre à la portée du plus grand nombre les savoirs les plus avancés sur l’interaction entre le corps et l’âme.  
Il est l’auteur de nombre d’ouvrages : « la chair et le diable », « voyage au centre du cerveau », où il sait mettre l’accent sur toutes les connaissances des sciences du vivant.  
Il a reçu le prix Fémina- Essais en 2010 en récompense d’une vision et d’une révision  des métamorphoses du couple humain 

Il explore avec sagesse et malice : le carnaval des animaux ; le bestiaire de l’amour ; les grandeurs et misères de la vie conjugale chez les antilopes ; les variations sur l’amour, le sexe et le plaisir ; le sexe et le pouvoir ; les molécules du désir ; l’agonie du mariage…  
Toujours animé d’un humour affranchi de tout, Jean-Didier Vincent  confie « je dénonce l’entreprise(du mariage…), qui est au-delà de mes forces et de mes compétences.. J’ai accumulé sur plusieurs étagères des dizaines de livres …A peine en ai-je lu quelques uns que la nausée m’est venue. Et dire que certains ont réclamé le mariage pour tous ! 

Dans « la biologie du couple », il pose sans complexe la question « de la fabrique du sexe à celle du couple »…Il analyse  la Femme, héroine de l’âge d’or , et dit -à son propos- dans « la vie est une fable » : « elle était belle comme le premier matin où je l’avais surprise au bord de la rivière . Elle me fit un signe et je la rejoignis discrètement ». Bref, il nous explique qu’il faut pardonner à Rousseau : « A trop aimer les femmes, on finit parfois par les mépriser »… 

Les mystères de la communication humaine voguent d’amour en langage, d’homme en terre  
Alors la vie nouvelle ? La femme et l’homme s’y retrouvent égaux dans leurs différences devant le miroir tendu par l’un à l’autre et dans lequel se reflète l’image divine  
On ressent « l’éternelle chanson » de Rosemonde Girard : « Car vois-tu, chaque jour, je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain »… 

Un jour, alors qu’un débat animé connaissait des échanges vifs sur le trans-humanisme, censé rendre l’homme immortel, Guillaume l’a entendu dire ce très sérieux  propos d’humour : « l’Eternité oui ! mais à condition que ce soit à durée limitée… »