En ce jour anniversaire de la mort de Charlemagne- c’était en 814- nombre de questions se posent
Les(belles) questions ou observations (qui sont moins belles) du jour sont les suivantes :
-quel est le vrai degré d’acceptabilité des français face à un probable reconfinement dit « serré » ? Une étude menée par Jérôme Fourquet met en évidence que le taux d’adhésion était de 80% à la veille du 1° confinement, de 60% à la veille du 2° confinement, et aujourd’hui, il n’est plus que de 45%. La raison ? le manque de perspective évidemment. La première fois on espérait des masques et du rêve ; la deuxième fois, on espérait des tests et du réalisme ; aujourd’hui, on désespère de vaccins et d’une vision !
-alors, inévitablement, on regarde comment se classe la France parmi les pays de monde pour la qualité de sa gestion de crise. L’on découvre avec stupeur qu’elle se situe à environ la 70° place. C’est cohérent avec les performances de l’Institut Pasteur, et de Sanofi ! ce n’est plus un classement, mais un déclassement !
Quelques chiffres donnent le tournis !
-le monde a « perdu » depuis le début de la crise 1300 milliards $ …
-dans plusieurs régions françaises, on est en panne de vaccins. Ce serait un exploit d’atteindre 1,5 million de vaccinés. L’objectif du Royaume Uni est de 15 millions ! le Brexit n’a pas que des tares. Quant aux Hongrois, européens bien sûr », leurs gouvernants sont à Moscou pour acheter un maximum de vaccins russes : le Spoutnik V. L’Europe n’a pas que des avantages…
-dans un contexte international tellement compliqué, certains « économistes corrects » commencent à nous expliquer que la France a les moyens de « s’offrir » un 3° confinement. Il y a 8 mois, les mêmes nous expliquaient que la France ne serait pas en mesure de supporter un 2° confinement… Cela se compte par milliards d’euros, sans être clairs sur le point de savoir s’il s’agit de dizaines ou de centaines…
Mais, je ne saurais achever ce propos sans répondre à la question posée : qui succède à Jean d’Ormesson, à l’Académie Française. Il s’agit de Chantal Thomas. La romancière et essayiste a été choisie au 1° tour de scrutin par 12 voix contre 3 pour le lexicologue Jean Pruvost et 1 pour le chanteur-compositeur Philippe Chatel. Elle est une spécialiste du siècle des Lumières, avec des essais sur Sade, Casanova, et Marie-Antoinette, notamment son ouvrage « Les Adieux à la reine », pour lequel elle a obtenu le prix Femina en 2002.
Elle devient la dixième femme à faire son entrée sous la Coupole