Depuis ce matin, la HAS, la Haute Autorité de Santé, recommande que les personnes de moins de 55 ans (il parait qu’ils sont 533000) qui ont reçu une première dose l’astrazeneca- pardon vaxzevria- soient vaccinés en 2° dose par un vaccin ARN (Pfeizer ou Moderna). Mais ce n’est pas tout, l’agence européenne du médicament se prononce contre.
Evidemment difficile à comprendre…On mélange les vaccins, et cela concernant des personnes moins âgées censées être moins fragiles ! En plus, on parle de risques de thromboses avec le vaccin Johnson & Johnson. Décidément, tout est censé être clair, en réalité tout est confus …
En ce 9 avril, on apprend que le duc d’Edimbourg est mort, à moins d’un mois de son 100° anniversaire. Symboliquement, c’est la fin d’un siècle… celui qui a vu le jour en Grèce, Philip Mountbatten, né prince de Grèce et de Danemark, en a connu des circonstances pour pouvoir épouser Elisabeth, et lui rester fidèle-enfin c’est le mot consacré ! – en fait dévoué indéfectiblement à la Reine et à la Couronne…Imaginons ! il a représenté pour de 22000 fois l’Angleterre en manifestations officielles…
Qui se souvient de cette circonstance improbable : il était aussi petit neveu de la dernière tsarine Alexandra Romanova, et de la princesse Irène de Prusse, belle-sœur de l’empereur allemand Guillaume II. Il était « prince consort », mais aussi le roi des « gaffes voulues et des habiles maladresses ». C’était sa façon de payer le prix de renoncer à son nom, Mountbatten, pour porter celui de Windsor
Quelques mots « britanniques » mot méritent d’être connus. Alors que le prince Charles, difficilement comparable à son père Philip, subissait difficilement sa formation dans la « school » choisie par son père, il eut cette remarque qui ne manquait pas de sens d’actualité : « la discipline de mon école, c’est comme des nazis en kilt »
Et la reine elle-même, 66° monarque d’Angleterre depuis le 1000 ans- que certains qualifient de « constante de l’histoire » – a su avoir une formule d’humour digne précisément du prince Philip : « vous savez, le métier de roi est peu enviable, c’est le seul métier où vous n’avez aucune perspective d’avancement » …
De fait, le prince Philip avait dû renoncer à la lumière pour être « à l’ombre de la couronne ». Il renonça à son propre destin d’officier de la Royal Navy pour être au service du destin de… sa reine. Il se disait « le coupeur de rubans le plus expérimenté du monde » … mais il était aussi le moqueur, le gaffeur le plus « british » du Commonwealth, cet espace qu’Elisabeth appela un jour sa « famille impériale » …
On va procéder à l’opération »
Tout ceci permit un jour à cette reine d’exception, épouse d’un prince d’exception de dire, au terme de toutes ces expériences :
« Pour moi, le paradis risque d’être un peu décevant »