Les économistes les plus pro-actifs, les plus prévisionnistes, les plus optimistes peut-être, préconisent de promouvoir une « économie de la vie », ayant en perspective de promouvoir les vraies voies de l’avenir industriel :

La santé ; l’éducation ; l’intelligence artificielle ; le digital ; les énergies propres ; la rénovation immobilière ; l’agriculture biologique, etc…

Cela parait tellement évident qu’il n’y aurait pas lieu à débat ! en réalité la traduction industrielle est évidemment difficile : le président américain demande aux laboratoires de « lâcher » leurs brevets, c’est-à-dire de les mettre sur le marché libre, d’en faire un patrimoine commun de l’humanité…C’est généreux en apparence, mais que se passera t il si, demain, nous sommes confrontés à un covid 20 ? Les laboratoires qui auront été « échaudés » ne pratiqueront peut-être pas les mêmes tarifs quand il s’agira de promouvoir de nouveaux ARN messagers.

Actuellement, les vaccins coûtent en simple entre 2 et 20 €. Si demain, ils intègrent une « prime de risque » précisément pour risque de « publicisation des Etats », le coût sera peut-être 2, 3,5 fois plus chers ! Et l’enjeu est immédiat puisqu’il parait établi qu’il faudra très vite procéder à une 3° dose pour se protéger contre les variants du covid 19 …

En dernière minute, l’Allemagne fait connaitre qu’il faut respecter la responsabilité et la propriété des brevets. Il en va de la qualité de la recherche et du développement de ces produits, des essais cliniques(les fameuses phases 1,2,3 aboutissant aux mises sur le marché)

On se souvient de ce propos de l’inventeur du vaccin contre la poliomyélite :

« Peut-on breveter le soleil ? »