Jour de chiffres, d’annonces et de tristesse. Une étude tente de classer les pays dans leur lutte contre la pandémie…
Quels pays ont réussi à traverser la pandémie « correctement » ? et ceux qui ont largement raté ?
L’Australie, la Corée du sud et le Japon sont en tête.
La France, la Belgique et l’Italie sont en queue de peloton
Et ce qui est le plus alarmant, c’est que la France fait moins bien que la moyenne de l’Europe. L’UE a en moyenne connu un taux de mortalité de 800 personnes pour 100000 habitants et une baisse de PIB de 6%. La France a, selon ces critères, un score de 1000 et de 8%. Symboliquement, la France approche des 100000 morts
Est-ce un hasard ? Macron annonce la fin de l’ENA, belle concession à tous ceux qui sont « anti-élites ». Comme il ne l’a pas fait pendant sa 1° année de présidence, il décide de le faire -enfin de le proposer ! – dans sa dernière année. Comment peut-on croire qu’une telle annonce va résoudre nos problèmes ?
On ne peut s’empêcher de penser que le 8 avril 1946, c’était la création d’EDF : quel symbole : hier on créait ; aujourd’hui on supprime, mais qu’on se rassure, l’ENA devrait être remplacée par l’ISP : un Institut du Service Public ! sa mission sera de « sélectionner des profils moins déterminés socialement », et imposer aux agents de la haute administration davantage de « terrain », avec un « tronc commun » de 13 Ecoles. Sera-ce la solution aux blocages résultant des 400000 normes, des 10500 lois, 127000 décrets, et 73 codes existant en France ?
A propos de « détermination sociale », Thomas Piketti, économiste, précurseur, qui se veut « le père de la révolution fiscale, revient sur ses propositions de 2013 dans « le capital au XXI° siècle », et suggère, dans un nouvel ouvrage collectif « Clivages politiques et inégalités sociales », un « impôt mondial » sur le capital, avec l’espoir de limiter la hausse des inégalités
Pendant ce temps-là l’euthanasie est débattue à l’Assemblée nationale, dans une certaine urgence semble-t-il, alors que l’on fait tant d’efforts pour sauver des vies du covid ! paradoxe… On aurait pu imaginer un meilleur calendrier… Une interrogation : peut-on « maitriser la mort » ?