Toute l’histoire contemporaine nous confronte à la notion de risque, et au couple risque- sécurité. C’est toute la problématique du principe de précaution et de l’audace inhérente à la création et à l’innovation.

On vit cette ambiguïté tant au niveau de l’individu, de la société, que de l’entreprise, avec de forts enjeux financiers.

On vient ainsi d’apprendre que Renault a perdu 8 milliards d’euros en 2020, Air France 7 milliards d’euros, ADP et Airbus 1 milliard d’euros chacun. Un banquier avisé, qui plus est « mutualiste », le président du Crédit Mutuel souligne ainsi que cet établissement financier a multiplié par 2,5 les provisions pour risques potentiels. Il souligne bien : pas pour créances douteuses certaines, mais pour créances suspicieuses d’après leurs analyses prospectives, allant donc au-delà de l’équilibre financier primaire…

On mesure ainsi la nécessité du goût du risque sans lequel une société n’avance pas, mais aussi le coût de celui-ci dans la conduite d’une société qui se veut protectrice.

Ce jour, toute la France est émue d’un nouvel acte barbare commis à Pau, où un migrant illégal a tué une malheureuse victime. Une fois de plus, un dialogue de sourds oppose les « pseudo-humanistes » qui trouvent des excuses à tous, dans tous les cas, et les autres, les « hyper-légalistes » qui, pourtant ne réclament que l’application stricte de la loi. Le problème est que la loi est en réalité inadaptée, qui avait été conçue pour accueillir des individus véritablement réfugiés politiques, et non des communautés entières qui-sous prétextes politiques- veulent en fait venir profiter des avantages sociaux et financiers, alors même qu’ils n’éprouvent pour la France que des sentiments de haine… Alors ils n’hésitent pas à mettre en pratique leur goût du risque à eux, dont les Français sont bien ceux qui en assument le coût !