Notre civilisation est la civilisation des « data » ! les « données » déterminent le monde, ou plutôt leur maitrise… Les GAFAM ont su capter, collecter, et hélas, « marchandiser » les data
C’est bien là le problème central ! avoir mis en évidence l’importance des data, dans tous les domaines, c’était à la fois inévitable et génial. Les difficultés sont apparues quand le phénomène a pris un caractère global, et au profit d’opérateurs et acteurs eux-mêmes mondiaux.
Quand je vois certains, souvent jeunes, éprouver une joie ébahie en faisant appel à « Alexa », vous savez cette charmante voix féminine d’Amazon – qui répond à toutes vos questions, satisfait à tous vos caprices – j’avoue être un peu triste, ou plutôt résigné !
Ces « certains » voient en Alexa l’expression d’une liberté totale, puisqu’elle sait tout faire, sans même soupçonner que, derrière cette voix, se dissimule le pire des « mouchards », qui sait tout de vous, connait le moindre de vos goûts, et même est capable en temps réel de savoir ce que vous faites dans le moindre recoin de votre maison ou de votre appartement.
Tout cela a pris une telle ampleur qu’on a associé à ces datas tout en ensemble de services gratuits ou payants, pardon, je veux dire toujours payants, notamment au prix de votre liberté, au point qu’un nombre insensé de métiers s’est développé, notamment celui de « courtier en data ». Oubliez le secret, et même la discrétion… Ces valeurs, c’est du passé !
Comme tout cela a pris une ampleur planétaire, il faut savoir aussi que -dans l’espace- circulent des milliers de satellites porteurs de millions, plutôt de milliards de data, qui, un jour deviennent autant de « déchets ».
Alors, de nouveaux métiers, de nouvelles spécialités apparaissent : notamment celle « d’éboueur spatial ». Incontestablement, ce métier a de l’avenir. Mais de cela les écolos ne parlent pas. Ils préfèrent se contenter de « télé-trottiner », parfois jusqu’à 100km/h au lieu des 25 km/h réglementaires, avec des trottinettes censées être des modèles pour la planète.