Il y a donc précisément un an, je décidais d’entamer ces « chroniques d’un virus global ». C’était le jour du premier tour des élections municipales, la veille du fameux discours de Macron nous annonçant, parce que « nous sommes en guerre », que nous devons accepter de nous confiner !

Un an après, le covid a fait dans le monde plus de 2,5 millions de morts, dont 90 000 en France, déjà le tiers du nombre de victimes de la grippe espagnole dans les années 1918/1920. Alors, c’est bien parti pour faire pire, ou c’est mal parti pour faire mieux …

En raison du covid et de ses conséquences, de la crise économique, de la désespérance sociale, de la dérégulation sanitaire, du mal-être humain, de l’amplification des effets des réseaux sociaux, du déclassement scolaire et universitaire, des fractures générationnelles et culturelles, des problèmes migratoires, dans la société on voit apparaitre de propositions étranges : des modalités nouvelles de travail, d’enseignement, de sécurité, de santé, de  transport ! des  polices spécifiques prévoyant notamment le port d’armes léthal ?

Un sociologue dit : « ça pue dehors, ça sent la mort » ! On sent que, pour l’humanité, c’est la vraie fin de l’angélisme, c’est le début d’une période nouvelle pour l’humanisme…

Et si on décidait, en ce jour d’anniversaire, de se détendre un peu, enfin si c’est possible ?

Par exemple, en se livrant à des « apophtegmes » ! vous savez cette forme littéraire plaisante qui énonce une proposition claire et concise résumant en très peu de mots une pensée de grande portée, et donne par exemples :

– dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirai qui tu hais ! Francis Blanche.

– Parlement, mot étrange formé de « parler » et de « mentir » ! Pierre Desproges.

– Tout le monde pense ; seuls les intellectuels s’en ventent ! Philippe Bouvard.

Alors, citoyens, réveillez-vous ! redressez-vous ! responsabilisez-vous !

N’attendez pas la solution de vos problèmes par des hommes politiques puisque ce sont eux qui en sont la cause (Alain Madelin).

Ceci permettra alors d’espérer cette « Renaissance » dont nous ressentons tous le besoin et l’urgence, en tirant toutes les conséquences de ce constat de Socrate :

« La chute n’est pas un échec. L’échec, c’est de rester là où on est tombé » !