Jeudi de l’Ascension : cette fête chrétienne est célébrée 40 jours après Pâques. Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa résurrection et son élévation au ciel. Elle préfigure pour les chrétiens la vie éternelle

Au programme de cette journée du 14 mai 2021, la perspective de l’éternité est à tout le moins triste !

Plus de 100 morts (119 précisément), des centaines de blessés…des missiles, des rockets, le jour de la célébration de la déclaration  d’indépendance de l’Etat d’Israël.

Mais l’élément nouveau, c’est que jusqu’alors le conflit opposait l’Etat d’Israël au Hamas, présent à Gaza. Aujourd’hui, nouveau décor ! les Palestiniens israéliens, qui habitent et travaillent en Israël entrent en scène…cela change totalement la donne, car ils sont 1,8 Million sur une population totale de 9,3 millions d’israéliens. En clair, on est au bord de la guerre civile. La situation est dramatique !

Quelle poudrière que ce Moyen Orient ! Et cela dure depuis 1948. Un grand espoir a cédé la place à un grand désastre… On parle d’un « front intérieur » …

Aux Etats Unis, Joe Biden a énoncé un nouveau thème : « vaccinés ou masqués » ! belle façon volontaire mais libre d’inciter les américains à se faire vacciner. Avec humour, certains cherchent des méthodes pour réutiliser ces masques qui vont disparaitre du paysage : des pochettes ; des nœuds- papillons ; des tissus pour rénover les chaussures…

En France, la vie politique atteint des sommets de division. Ici, LaREM s’allie avec LR ; là, il y a entente implicite entre LR et le RN. Les appels des militaires s’enchainent pour demander au président de restaurer autorité et ordre. Aujourd’hui ce sont des policiers que réclament la même chose pour éviter toute interférence avec l’armée.

Le peuple est déboussolé. La « génération Mitterrand de 1981/1988 donne le change en évoquant la « vénération Mitterrand », chacun menant son propre chemin sans d’ailleurs discerner où il pourrait mener…Le « en même temps » de Macron ressemble de plus en plus à un « poison lent », dans lequel le pari du dépassement droite-gauche ne parvient pas à se dissoudre. La réalité-plutôt la « real politique » s’impose toujours, surtout quand il n’y a pour la transcender ni un Fouché, ni un Talleyrand, ni un Metternich …