En 1960, le 14 décembre marquait la naissance de l’OCDE, l’organisation de coopération et de développement économique. Quel programme ! quel espoir ! les mots font rêver 60 ans après…
L’Europe ne connait pas le sanitaire ! Le Brexit tourne au psychodrame ! Les pêcheurs français sont en état de désespoir. Et en plus, nous les Normands (j’en suis un) vont avoir quelque difficulté à admettre que les iles anglo-normandes vont offrir à « nos amis anglais » des ressources maritimes immenses. Les Turcs ne nourrissent pas de tels scrupules vis-à-vis des Grecs quand il s’agit des eaux territoriales autour de Kastellórizo.
Il semble, au final, qu’il n’y aura que des perdants…
Alors échappera-t-on au no deal au dernier moment ? C’est l’ultime dernier espoir car c’est un peu comme si, au dernier moment, les protagonistes prenaient conscience qu’en définitive ils ne pouvaient se séparer…
On apprend la mort de John le Carré, le Maitre de l’espionnage est mort. No deal pour lui…
La situation covid en France demeure grave et largement imprévisible. Il faut lire l’éditorial d’Erik Orsenna dans le JDD d’hier intitulé « Cher Emmanuel, reviens au Grand Louvre ». Le titulaire du fauteuil de Pasteur sait trouver la hauteur de vue en indiquant d’emblée qu’il est le dernier à minimiser la crise sanitaire qui frappe. Et ajoute : « quel plus terrible symbole que cette ouverture au Panthéon à un écrivain en même temps que la fermeture des librairies ! » La culture, le manque de culture, nous en voyons le résultat avec le désastre de nos enfants en mathématiques. Le virus s’éteindra. Notre déclin s’accélère… Plutôt que consommer, toujours consommer, la culture, c’est le chemin plus grand, plus vivant que nous-mêmes. Le virus aime le froid. La culture, c’est la chaleur, la chaleur de l’humanité en nous, la chaleur de tous tes jours auprès de Paul Ricoeur, le philosophe de la fraternité…
« Cher Emmanuel, Monsieur le Président, comme le soir de ton élection, reviens au Grand Louvre. »