Le gouvernement nous met en condition ! les fêtes de fin d’année seront modestes ! Seront-elles mobiles ? Nous le saurons ce soir, puisque le premier ministre s’exprimera. Le moral des Français est en jeu…

L’agence européenne du médicament a été piratée par des hackers, concernant le dossier du vaccin Pfizer-BioNtech, au moment où le gouvernement canadien se prépare à lui donner l’autorisation de mise sur le marché.

On évoque de plus en plus la nécessaire mise en œuvre du plan de relance européen de 750 milliards qui implique l’accord de la Pologne et de la Hongrie. Quel en sera le prix ? Probablement une interprétation subtile des droits de l’homme et de leur application dans ces deux pays !

On éprouve le sentiment que dans tous les domaines, les acteurs, les responsables, tant publics que privés, ont comme un coup de fatigue.

C’est donc avec pertinence qu’un écrivain, Georges Vigarello publie une Histoire de la fatigue, du Moyen Age à nos jours.

Une belle idée… Selon les époques, on a pu parler de langueur, de lassitude, d’épuisement, de fatigue, et aujourd’hui, la mode est au stress, et au burn out, voire à la « charge mentale ». Il s’agit de mesurer quels ont pu être les conséquences « historiques » de la fatigue sur le devenir des destins, des hommes et des femmes, des jeunes et des anciens qui d’ailleurs ne vivent pas la fatigue de la même façon !

On a assisté à une irrépressible extension du domaine de la fatigue, dans le travail, le foyer, les attitudes quotidiennes. Elle a abouti à la découverte d’un moi plus autonome, d’où l’espoir d’un rêve toujours plus accru d’affranchissement, de liberté, et donc de sensibilité…

Un mot d’André Breton vient à l’esprit : « Si nous ne nous ennuyions pas, nous ne créerions pas. » Alors un autre mot vient nous détendre l’esprit :

« J’aimerais bien avoir parfois la liberté de m’emmerder. »