Sur le plan climatique en ce 10 avril, on traverse une période étrange : après quelques jours de « quasi-été », l’hiver revient, au grand dam des agriculteurs, et notamment les viticulteurs, qui voient leurs espoirs s’évaporer. Cela ressemble à des « raisins de la colère »

En ces temps bien tristes, des initiatives font du bien. Il faut dire que le 10 avril est une date qui connut bien des vicissitudes. C’est le 10 avril 1912 que le Titanic part de Southampton pour son premier, et unique, voyage… C’est le 10 avril 1970 que les Beatles annoncent leur séparation…

 Le street-art et les graffiti redonnent un peu de moral dans des quartiers difficiles, dans des cités urbaines, dans des ensembles sociaux où les conflits font le quotidien

L’un des plus célèbres a pour nom Jonas Ramuz. Il se réfère aux arts rupestres, comme vecteurs durables et renouvelables de la transmission humaine. Il a fondé « Quai 36 » et s’est donné pour mission de mettre l’art au service des transformations sociales.

« L’être humain est un animal artistique » …Et lui, Jonas Ramuz, il ravive la ville, il ranime la vie…

Ces initiatives sont particulièrement bienvenues au moment même où un groupe international d’architectes lance un appel pour « sauver Paris ». Devant la dégradation évidente et accélérée de la situation sanitaire (« Paris ville sale »), urbanistique (« Paris trottinettes » et « Paris n’importe quoi »), ce groupe reprend opportunément l’appel de Victor Hugo en 1870 : « sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde » …

A propos de Paris, qui semble donc en danger, le covid laisse des traces, et pas seulement de trottinettes… On reparle des « repas clandestins », auxquels auraient participé des personnalités notamment des ministres et personnalités publiques

Ministre(actuel) ou pas ! on découvre tout de même avec un peu de « malaise » que des repas ont bien eu lieu. Deux personnalités le reconnaissent : Brice Hortefeux et Alain Duhamel, ce qui confirme qu’il y a certes une « complicité » entre politique et journalisme…

Quelques expressions résument assez bien tout cela : la « cancel culture, l’intersectionnalité, le décolonialisme » : provocations ou révélations de vérités profondes !

Alors ! les gestes-barrières doivent-ils toujours l’emporter sur les gestes de l’infini ? « On est dans une éclipse de civilisation » au risque de sa disparition totale !